De plus en plus de commotions au terrain de jeu.

Publié le 2 Mai 2016

 

 

CHICAGO – Les commotions cérébrales sont de plus en plus fréquentes au terrain de jeu, surtout lors de l’utilisation des grimpeurs et des balançoires, selon une nouvelle étude du gouvernement américain.

La plupart des blessures sont sans gravité, mais les commotions cérébrales sont potentiellement graves et les chercheurs estiment que cette tendance soulève des questions de santé et de sécurité publiques.

L’étude des Centres de contrôle et de prévention des maladies porte sur des données colligées entre 2001 et 2013, concernant les enfants de moins de 14 ans qui ont visité l’urgence après avoir subi une blessure.

 

 

 

Des 215 000 enfants qui sont traités en moyenne chaque année, environ 10 pour cent — soit 21 000 par an — avaient subi un traumatisme cérébral, notamment une commotion cérébrale. En 2005, 23 enfants sur 100 000 avaient subi un traumatisme cérébral, un taux qui a bondi à 48 sur 100 000 en 2013 — quand quelque 30 000 enfants ont été soignés pour une blessure du genre. Cela signifie potentiellement que les parents sont de plus en plus sensibilisés aux risques qui accompagnent les commotions cérébrales.

 

 

La moitié des enfants blessés étaient âgés de 5 à 9 ans, et la majorité des victimes étaient des garçons. Seulement 3 pour cent des enfants qui ont subi une commotion ont dus être hospitalisés.  Les balançoires et les grimpeurs («monkey bars», en anglais) étaient le plus fréquemment associés aux commotions cérébrales. Les chercheurs recommandent aux parents d’exercer une supervision étroite, de s’assurer que les équipements sont en bon état et de permettre aux enfants d’utiliser uniquement des équipements appropriés à leur âge

Rédigé par Régis Baillargeon

Publié dans #santé

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P
C'est horrible de laisser les enfants jouer seuls. Et plus grave encore quand survient une commotion cérébrale! Merci pour cet article.
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