Des donneurs de plasma recherchés.

Publié le 16 Mars 2016

 

Héma Québec cherche des donneurs de plasma. Aucun de ses trois centres permanents Plasmavie ouverts à Saguenay, Trois-Rivières et Sherbrooke n'a encore rempli ses objectifs.

«Il y un défi de recrutement et nous espérons que les donneurs vont répondre à l'appel, a indiqué Laurent Paul Ménard, directeur des relations publiques pour Héma-Québec. Les 23 % de gens qui hésitent à faire un don doivent se manifester.»

Inauguré le 29 janvier, le salon des donneurs de Sherbrooke effectue en moyenne chaque semaine 230 prélèvements, alors que l'on pourrait en traiter jusqu'à 400.

 

«Nous sommes à 56 % de notre capacité de traitement, a précisé M. Ménard. L'équation est simple. Donner du sang c'est donner la vie et donne du plasma c'est aussi donner la vie.»

Le plasma entre dans la composition de plusieurs médicaments, dont ceux reçus par la petite Alyssa de Sherbrooke, née à seulement 25 semaines.

«Ma fille était une grande prématurée, a confié sa mère Stéfanie Carrier. Le plasma lui a sauvé la vie. Sans les médicaments, nous ne savons pas comment ses organes vitaux auraient réagi.»

La procédure pour donner du plasma demeure simple. Une seule piqûre suffit. Grâce à la technique d'aphérèse, un appareil s'occupe de prélever le sang, de séparer ses différentes composantes et de retourner au donneur celles qui n'ont pas été utilisées.

Tous les six jours, il est possible de faire un don de plasma comparativement à une fréquence de six fois par année pour un don de sang. Le défi des donneurs est cependant de l'intégrer à l'agenda.

«C'est mon deuxième don, a indiqué Xavier Daigle. Je suis sensible parce que mon frère a déjà eu besoin de 23 transfusions de sang alors que je me dis que je peux faire ma part pour aider les gens.»

Rédigé par Régis Baillargeon

Publié dans #santé

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